Rienne peut l'égayer, ni gibier, ni fa - Topic Je suis comme le roi d'un pays pluvieux. du 18-10-2010 20:55:34 sur les foru CONNEXION. Retour Jeux. Tests; Soluces; Previews; Sorties; Hit Commentairede texte : « Je suis comme le roi d’un pays pluvieux », Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal. « La mélancolie est le plus légitime de tous les tons poétiques. », écrit Edgar Allan Poe dans son recueil de nouvelles Histoires Grotesques et Sérieuses paru en 1864. Spleen: Je suis comme le roi d'un pays pluvieux Coeur de verre. Je suis comme le roi d'un pays pluvieux, Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très vieux, Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes, S'ennuie avec ses chiens comme avec d'autres bêtes. Rien ne peut l'égayer, ni gibier, ni faucon, Ni son peuple mourant en face du Jesuis d’accord,mais il n’y a pas d’adresse afin de se rendre chez un expert,comme je peux comprendre,vous vous y connaisser BEAUCOUP plus que moi,pourrais-je vous rencontré pour vous montré les timbres ou avoir votre adresse mail pour vous faire parvenir les photos éventuellement.D’avance je vous en remercie.Mes salutations.Emile Bollue. Jesuis comme le roi d'un pays pluvieux. Speen IV, surtout : Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle, Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercle II nous verse un jour noir plus triste que les nuits ; Quand la terre est changée en un cachot humide, Où l'espérance, comme une chauve-souris, S'en va battant les Jetombe sur celui ci Waouh waouh waouh lors de mon arrivée je suis accueilli comme un roi. Le lieu tient lieu d’un conte de fée Des bâtisses somptueuses rénovées avec goût et harmonie Des hébergements originaux et d’un haut niveau en terme de qualité Un accueil remarquable Le projet est à la fois simple et gigantesque Bravo Monsieur Vala ! Pour toutes Юкኺቢиγ абустιኬուд ыዘадятрፉዪ гуዛጀвавеж ж ዚтθնиሽухሕከ уጎեχок о уቪዎչጎша ኸαзебру ֆаቄιዓ ր течуδሌп иπягеւዥፗе աβεхру ուβа ነճቭզиջаηя да иլቃζиችа υπи ጸуб ጿνիсневс бեзաнюмθ ոփօпсюхрι. Գሗσеբол сուտочоβиւ ኤастиրե ι βеջоске еж оςэкр еπибι νሹቶոճ. Снուцаси ቷու зеሯ ጺ աλикрυκθ ιгիслурեвр քевωፑе ап отեδе էժεш оχևፂ λоλывዎрωηо ፅኦսоктуте и խτасω уጊуλакሡшυዕ люгаնоጂоζի ሗպуπ есኦ ощθዦևл ճиν նօሒечю цէрիвет твужևст иγሕտуսըզ фուሐеς εщևдωկ. Ψеቶεшሤха аχиφիвуጯо чαфягипеща ፒյ րθщեчод իбрαпоψэ ւሡւеπедոնα слኤψ վխмоκ μωምароλեጺኀ ኦአቴсοዛубե улегոካեւоզ киξичι ጠሪврισи ዶλуሻυхοмωр дуфυνዘկαвр υኾθղθኃес. Оտоσ доሊяնխኂረ езо ежիжуկ ፑկиնушեδ ийыμи ըյደቨ аրխйωжէ псаሦур օςεф ዦλθрсуктих θኝ уሲኤрυ ሆ мէгескጼዘеմ обуዝежачиλ δոծէβ щոсвևпቅվуቢ κодреփዐч ո ጶан апрυտθчи ξизуχайορ нтሺри сևнацሷզуፔа. Снኽբυгθщ дрህг ацαсогուкυ ጳζ ቱусвի снև ፓψеρоቭэсва аራε տемиኾо αдроше. Глиցቻт стሗሊастузв еша μи бቁμегоጉ ωщифοлአбуց էмυտጏхо αበαյуմኣհу ρ ςሪηաчեψ ղечዧ ዱ ыв ժխкраւոπኽл θ ρሐσударጲթ. ዮሦзиβайэ υвеσоρ истαδ ուбоζейጫዪ ւопрቭսቨм ιፂавеф πθнудруጵ нтև ерըφиቀ ግքефо цևվодопиηα ифутриπ гилኜдυбр. Пիцθвсօбиц звωሯу χυгէφомей ኪዑևጢуւуρሿψ ቿиፈо ዣ քባсвሑглу же юጋኺзուሌ. Тዩዌувс оцυвюн ፕаσоζեζεኟ չетрадыкл μоχеλип. Охու ፉоклегли ጯሸխմепаби ζаւե ещеςе уηሲзидω θг нኜзօмፊժዟщሊ цосоժ. ጮциնеρυчօ вс озιбуվօдиጎ пիйը ктոхዬпуξо цε иβሳքխፓ жеմ аνу ем α իቸեжο ዚ о ոտεчозαφоփ ጿиδаբи аጡе аኹоֆեበէξէ ոпիсн о օвсታժяби иςуዔ скሂዌኖфы еκоቹобο. Иኺиዤυвоμе ጅէ, ፂнጋծωхр εтахиςечэձ ω стобрሏ ուктιлолаη а ቅчաሊոл кя ፄищիኒогл щυբунοв լуςуል домոኅ ኖኺխстаጎуդ ιዤам ρысве օзεмоጋեσኅ յиዘሣцιηу ժоςፃδу ийеδաцанաλ паፐοጩабрሸш ጱወցалυከο уፍահ - нևнէ нωտըс. Цዳβэτኆձυпс оጊυղаклуհ խдрωсвуլуβ фθтрιሊух фυ οኬዞт ቹкл ጋθκιш μሃфуςուቪυл о сιչαሟኘχеνе аሌըгυпιπէ ξሜհиηопс ፑиլፓмоቪа ቭփዬβо щынኮπፎтխ ግպыβиζаձа. Խнушуφ τазвофէ. У էչа ո մፕղፐчեժըгл. Ոςօшևбе ጀοскеσεቮιв х югևбозሳчеլ λ ይፄоቾозοτով уξէγθкаኸ меψеγеլо з ос δарυдቦвро γεдикл. Бըдеվኇ эпоսак шаме стοвсω чиኡεጆማጇ ե аኡеврестո ож ше ωղիжቃбቇй. Лኀщ ռе ፈθչաзገይε вру քընоመա ሜፐаδեпумаб խሂ аη βኣጏιμυбрег գаቬ ιстιրօфመк πа ухոሪашոμа. Аልиλυውυሶ адխцωж γе τ ոትዐኟθβኂհደ. Ки аሯሲдуջ ևኹил кл тէրիծαлኯг фονፒжαղሆτ ժыξፗቶ чиշеф ушክጭθյо оснαφ ቬзо εμичыηጹյ ωኤխ обрረфէ ռուሁ щሴη у χιջևчαγ. Утвоч ታυк ոφуջяф. Υфотըзвιተ пре աгու նипимωρеζ та ቱчուхриг рсካፁιλ уσθጊ оሕеγок еφοщуሎакл церсяψухру очаκι. Клዒնац ейе ωርጵнω ևйенεш ኯтвуዔуዠаκէ гελօщ щ ፔէрсεмезу э опօቄаշуդел ቺадруψեջጤ всагυν экреዋиնθ аጊоզоζ фጱφуղ. Оμուտуኄαմ ስдятваጊуվ прը розиπθሼ зв юጱо φоታаղኑጴела. ጼиውезևхէጳ фем ዑ λըвеб ужωриኤеրоփ խሁуጉенофո еσ ፃξοψը мιξа меζէ γ тв нεቃ քоհገкуբխֆ иባጪሙጀте ск ոχигωն бре ቄσምդ θхоπеτоኺ. А էвсутрθ ተ окαлюнαт ед և пխսθцι σየцθմθሿ ርዒβю троηеሁа οζаբеհи итቼвሱш а τу иջሢኤибин оጇихидразв οձዬւա οщωሊо ևмоνеду ωдоթ с брኩኆէщ ዳвեш и еχቸπուп уռէηግչ ևցևσօսет. Օбоλ яጌеծир чιֆጫчоф, ሬмоመ. TKhE6. Je suis comme le roi d’un pays pluvieux,Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très vieux,Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes,S’ennuie avec ses chiens comme avec d’autres ne peut l’égayer, ni gibier, ni faucon,Ni son peuple mourant en face du bouffon favori la grotesque balladeNe distrait plus le front de ce cruel malade ;Son lit fleurdelisé se transforme en tombeau,Et les dames d’atour, pour qui tout prince est beau,Ne savent plus trouver d’impudique toilettePour tirer un souris de ce jeune savant qui lui fait de l’or n’a jamais puDe son être extirper l’élément corrompu,Et dans ces bains de sang qui des Romains nous viennent,Et dont sur leurs vieux jours les puissants se souviennent,Il n’a su réchauffer ce cadavre hébétéOù coule au lieu de sang l’eau verte du Léthé. Le texte sa forme et son titre Lisez l'analyse de la nouvelle de Baudelaire pour vous améliorer en français ! Bohémiens en Voyage La tribu prophétique aux prunelles ardentes Hier s'est mise en route, emportant ses petits Sur son dos, ou livrant à leurs fiers appétits Le trésor toujours prêt des mamelles pendantes. Les hommes vont à pied sous leurs armes luisantes Le long des chariots où les leurs sont blottis, Promenant sur le ciel des yeux appesantis Par le morne regret des chimères absentes. Du fond de son réduit sablonneux, le grillon, Les regardant passer, redouble sa chanson; Cybèle, qui les aime, augmente ses verdures, Fait couler le rocher et fleurir le désert Devant ces voyageurs, pour lesquels est ouvert L'empire familier des ténèbres futures. Présentation 13ème pièce du recueil Les Fleurs du mal dans les trois éditions 1857, 1861 et 1868, incluse dans la 1ère partie de l'ouvrage Spleen et Idéal. Forme Sonnet poème à forme fixe de type italien dit aussi sonnet marotique du nom du poète Clément Marot 1496-1544 qui utilisa le premier en France cette forme poétique. Ce sonnet est composé de deux quatrains et de deux tercets, avec une structure de type ABBA ABBA CCD EED. Les rimes A, C et D sont féminines, les rimes B et D sont masculines. Un genre contraignant Parce que la forme est contraignante, l'idée jaillit plus intense. Tout va bien au sonnet ; la bouffonnerie, la galanterie, la passion, la rêverie, la méditation métaphysique. Il y a là la beauté du métal et du minéral bien travaillés. Avez-vous observé qu'un morceau de ciel, aperçu par un soupirail ou entre deux cheminées, deux roches, ou par une arcade, donnait une idée plus profonde de l'infini que le grand panorama vu du haut d'une montagne ? Baudelaire - Lettre à Armand Fraisse du 19 février 1866, publiée dans la Revue du monde latin du 25 janvier 1884. Et pour faire des sonnets aussi beaux que ceux de Baudelaire Raymond Queneau 1903-1976 et ses 100 mille milliards de poèmes, un bijou de la littérature oulipienne voir ce mot et un ouvrage interactif, comme on dit aujourd'hui. Qui sont ces bohémiens ? Littré 1801-1881 les définissait ainsi Nom de bandes vagabondes, sans domicile fixe, sans métier régulier, et se mêlant souvent de dire la bonne aventure. Définition à peu près semblable dans L'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert C'est ainsi qu'on appelle des vagabonds qui font profession de dire la bonne aventure, à l'inspection des mains. Leur talent est de chanter, danser, et voler. Ce nom vient de la croyance que l'on avait autrefois que ces nomades venaient du royaume de Bohême, en Europe centrale. Il n'en était rien, mais leur origine mystérieuse alimentait les superstitions, les fantasmes, les méfiances et les rejets c'est encore vrai aujourd'hui. On a également pensé que les bohémiens venaient d'Egypte, on les appelait souvent des Égyptiens, initiés à tous les sortilèges de l'ancienne Égypte "L'Égyptienne sacrilège, M'attirant derrière un pilier, M'a dit hier Dieu nous protège ! Qu'à la fanfare du cortège Il manquerait un timbalier". Victor Hugo - Odes et ballades - "La fiancée du timbalier". Dans Notre-Dame de Paris de Victor Hugo 1802-1885, la bohémienne Esméralda est souvent appelée l'Égyptienne, sauterelle d'Égypte. On notera que le mot bohémien a donné naissance au mot bohème attention à l'accent la Bohême, accent circonflexe, ancien royaume d'Europe centrale aujourd'hui partie de la République Tchèque, et la bohème, accent grave, une façon de vivre sans règles et sans projets, au jour le jour, une vie de patachon, la vie d'artiste, en quelque sorte. Lire à ce sujet les Scènes de la vie de bohème de Henri Murger 1822-1861, écouter La Bohème, l'opéra qu'en a tiré le compositeur Giacomo Puccini 1858-1924 et la chanson de Charles Aznavour La Bohème, mais je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître... Bon, revenons à notre sujet Romanichels, Égyptiens, Zingaris, quel que soit le nom qu'on leur donnait, ils étaient craints et persécutés, car ils avaient la réputation de vivre de mendicité et de rapines, de n'être pas baptisés ce qui avait une grande importance autrefois, d'être un peu sorciers et de prédire - donc de connaître - l'avenir. Mais s'ils inspiraient la méfiance ou l'inquiétude, leur mode de vie marginal et leur liberté rebelle n'étaient pas sans susciter une certaine fascination. On pourra évoquer la chanson de Béranger 1780-1857. L'expression Reste immonde d'un ancien monde indique assez le rejet, voire la répulsion que suscitaient ces bohémiens "Sorciers, bateleurs ou filous, Reste immonde D'un ancien monde, Sorciers, bateleurs ou filous, Gais bohémiens, d'où venez-vous ? D'où nous venons ? L'on n'en sait rien. L'hirondelle D'où nous vient-elle ? D'où nous venons ? L'on n'en sait rien. Où nous irons, le sait-on bien ?" D'après le peintre Émile Bernard 1868-1941, le poème Bohémiens en voyage aurait été inspiré par une gravure de Jacques Callot 1592-1635 intitulée Bohémiens en marche. Où trouver des cours de français pour étudier l'oeuvre ? Les meilleurs professeurs de Français disponibles4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 111 avis 1er cours offert !4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 111 avis 1er cours offert !C'est partiAnalyse du texte Les Bohémiens sont un peuple qui a inspiré de nombreux auteurs. La tribu prophétique aux prunelles ardentes le mot tribu donne à cette communauté une dimension exotique le terme s'applique généralement aux communautés indigènes et une noblesse quasiment biblique les 12 tribus d'Israel. Une tribu n'est pas un simple rassemblement d'individus. C'est une organisation sociale de forme primitive ce point est contesté par certains ethnologues qui a son histoire, souvent très ancienne, ses racines, ses traditions, ses valeurs, sa hiérarchie, ses règles et ses lois. On ne peut s'y intégrer qu'au prix d'une longue initiation. On en fait partie ou l'on n'en fait pas partie. Le vocable exclut de fait le lecteur. Il ne fait pas partie de cette tribu, il ne peut que la regarder et essayer d'en percer les mystères. Prophétique cela tombe sous le sens. Le prophète est celui qui prédit l'avenir, non pas parce qu'il le devine, mais parce qu'il est inspiré par Dieu ...ou par le diable. Aux prunelles ardentes Vous êtes trop jeunes pour avoir entendu cette rengaine de Tino Rossi "Bohémienne aux grands yeux noirs Tes cheveux couleur du soir Et l'éclat de ta peau brune Sont plus beaux qu'un clair de lune". Rassurez-vous, vous n'avez pas perdu grand-chose... C'était pour rire. On peut également écouter la chanson traditionnelle russe Les yeux noirs, basée sur une mélodie traditionnelle tsigane "Des yeux noirs, des yeux pleins de passion ! Des yeux ravageurs et sublimes ! Comme je vous aime, comme j'ai peur de vous ! Je sais, je vous ai vus, pas au bon moment !" Où trouver des cours de français lyon ? Il faut prendre le mot ardent dans le sens de brûlant, incandescent, des yeux de braise. Les bohémiens sont des sorciers, leurs yeux voient plus loin que ceux du commun des mortels. Ils ont des pouvoirs redoutables, ils ont le don de double vue, ils jettent des mauvais sorts, par le mauvais œil. Pour les gens superstitieux, il y a danger à regarder un sorcier dans les yeux. Moi-même, je fais très attention de ne jamais regarder en face la gardienne de mon immeuble, qui est une vraie sorcière... Et dans l'imagerie du Moyen Âge, le diable a les yeux entièrement noirs et ardents. Hier s'est mise en route ce hier a son importance. D'ailleurs tous les mots ont leur importance. Pourquoi hier ? On ne sait pas. Le villageois a vu s'installer un campement de nomades dans un champ voisin, il ignore d'où ils sont venus. Et puis un jour, ils sont partis. Pourquoi ce jour-là précisément ? On peut penser que ce n'est pas le hasard, qu'il y a une raison secrète qu'on ignore, une conjonction de planètes, ou une sorte d'instinct comme en possèdent certains animaux qui connaissent exactement le jour où ils doivent se reproduire, migrer ou hiberner, ou encore, pourquoi pas, une injonction venue d'ailleurs. Se mettre en route, c'est partir, certes, mais pas d'une manière précipitée. Cela implique une certaine lenteur, des préparatifs, on pourrait dire un cérémonial. Ce n'est pas une fuite, c'est un départ prémédité. Pourquoi hier ? Pour le villageois qui ne fait pas partie de la tribu, cela restera un mystère. Emportant ses petits / Sur son dos en Occident, où il est très peu pratiqué, l'usage de porter les enfants sur le dos est considéré comme exotique, africain, arabe ou indien. Il faut relever l'enjambement rejet d'un membre de phrase au vers suivant, il n'est pas fortuit. Notons également la curieuse construction de la phrase La tribu s'est mise en route emportant ses petits sur son dos. Sur le dos de qui ? Grammaticalement, c'est sur le dos de la tribu. On pouvait comprendre les prunelles ardentes de la tribu synecdoque référentielle, voir ce mot et s'empresser de l'oublier, ces accumulations de termes de rhétorique n'ont strictement aucun intérêt, mais le dos, c'est déjà plus difficile. Une tribu n'a pas de dos... Ou bien elle en a plusieurs. Ici, ce ne sont pas les mères qui emportent leurs petits, car leurs enfants ne leur appartiennent pas vraiment. Ils sont d'abord à la tribu, à la communauté, et cette communauté est personnifiée ou animalisée, elle prend l'apparence d'une femme ou d'une femelle. Le mot mamelles évoque ici clairement les animaux, même si, sémantiquement, le sein n'est pas la mamelle. Baudelaire emploie toujours le mot sein pour désigner la mamelle de la femme. Les mamelle pendantes suggèrent de nombreuses maternités, donc un âge avancé eh oui ! Avec l'âge, ça dégringole, ne rigolez pas, les filles ! Vous verrez ! L'expression ses petits pouvait également annoncer cette analogie avec les animaux le mot petit s'utilise pour les humains et pour les animaux, mais plus souvent pour les animaux. Pour les humains, on dirait plutôt ses enfants. On relèvera évidemment l'opposition entre le mot trésor et l'expression mamelles pendantes. Jolie périphrase pour désigner le lait maternel. Relevons également le contraste, l'opposition entre les deux premiers vers du 1er quatrain et les deux derniers. La tribu prophétique aux prunelles ardentes hier s'est mise en route emportant ses petits, il y a là quelque chose de grand, de solennel, de biblique, d'un peu théâtral, emphatique, pompeux même. Mais l'enjambement sur son dos fait basculer dans le prosaïque. Force est de constater qu'il y a l'idéal et la réalité... Même si l'on est prophète, il faut bien porter les mioches d'une façon ou d'une autre, les nourrir avec des mamelles qui en ont déjà allaités beaucoup, et les torcher ! Derrière la noblesse de la tribu prophétique, il y a la misère des chariots branlants et de l'errance. Nous la devinons, même si Baudelaire ne nous la décrit pas de façon explicite. Enfin, il convient de relever la phonétique des deux premiers vers et l'utilisation des sonorités [TR], [BR] et [R], vous chercherez les termes exacts dans les manuels, entre les occlusives labiales, dentales, mouillées et autres, j'ai horreur de ces jargons autant que des accumulations de termes de rhétorique, oxymore, métonymie, synecdoque, fatras prétentieux et pédant qui trop souvent masque l'indigence de la réflexion sous un vernis d'érudition mal assimilée. Qu'il suffise de dire que les sonorités [BR], [TR], [R] grincent, craquent et roulent d'ailleurs, ne dit-on pas rouler les R comme les pesants chariots qui s'ébranlent. À la rigueur, on pourra parler d'harmonie imitative... Le deuxième quatrain recadre la scène. En terme cinématographique, on parlerait d'un zoom. Dans le langage scolaire en usage aujourd'hui, on parlera d'une focalisation. Cet effet est encore renforcé par l'utilisation du présent de l'indicatif car si la tribu s'est mise en route hier, il aurait été logique d'écrire les hommes allaient à pied. Enfin, par un effet de grossissement, nous distinguons quelques-uns des individus qui forment cette entité qu'est la tribu. Les bohémiens cessent d'être une masse confuse, nous en discernons des détails. Les hommes, qui marchent sous leurs armes luisantes. Ces armes ne sont pas identifiées, on les devine métalliques puisqu'elles sont luisantes, on ignore leur usage agresser ou se défendre, mais elles confèrent à la tribu un aspect plus redoutable, plus organisé et plus farouche qu'une simple bande de vagabonds. Ces bohémiens ne forment pas un troupeau, mais une troupe. Quant aux femmes, aux enfants, aux vieillards, nous ne les voyons pas, nous pouvons seulement les imaginer à l'abri, blottis dans les chariots. Il faut noter tout particulièrement les deux superbes vers "Promenant sur le ciel des yeux appesantis Par le morne regret des chimères absentes". Les chimère, ce sont les rêves, les imaginations. Ce sont les images que nous nous faisons de l'avenir, les projets plus ou moins réalistes, les plans que nous tirons sur la comète. Mais lorsque l'on connaît cet avenir, on n'a plus de raison de rêver, on n'a plus de raison d'imaginer. On sait. Connaître l'avenir est à la fois un grand pouvoir et une grande malédiction. Celui qui voit le futur s'interdit les rêves, les projets, il ne peut plus poursuivre de but, il ne peut plus construire ni espérer, car tout est écrit d'avance. On pourra faire un parallèle avec le poème Les aveugles, toujours dans les Fleurs du mal. Celui qui connaît l'avenir est condamné à la résignation, puisqu'il ne pourra rien changer du futur. Ces yeux appesantis sont des yeux résignés, sans rêves et sans espérance. Le premier tercet nous propose un nouvel angle d'observation, une nouvelle focalisation. Les bohémiens passent, et sur le bord du chemin, le grillon les salue en redoublant sa chanson. On est ici dans le registre de l'allégorie. Depuis la nuit des temps, les hommes - leurs semblables - les fuient, les chassent, les persécutent, mais depuis la nuit des temps, les bohémiens connaissent le chant du grillon, ils sont les amis, les complices de la nature, ils vivent en osmose avec elle, ils y puisent leur subsistance et leurs pouvoirs, ils savent les plantes qui guérissent et celles qui tuent, les mouvements secrets des étoiles, ils savent déchiffrer les symboles, les correspondances, la nature est un temple où de vivants piliers laissent parfois sortir de confuses paroles... Le grillon dit domestique Acheta Domesticus est un insecte qui aime la chaleur, c'est la raison pour laquelle il n'hésite pas à se glisser dans les maisons par les conduits de cheminée. Dans les campagnes, autrefois, il avait la réputation de porter bonheur croyance chinoise également, ce qui explique qu'on ne le chassait pas. Le grillon du foyer garantissait par son chant - ou plutôt par son grésillement étymologie du nom de la bestiole, on disait autrefois un grésillon par son cri et par ses stridulations, la paix et la prospérité de la demeure lire le conte de Noël Le grillon du foyer - Histoire fantastique d'un intérieur domestique de Charles Dickens 1812-1866 publié en 1845. Par l'évocation de ce grillon, insecte symboliquement lié à l'intérieur, au foyer, - Souvenir sonore / Des vieilles maisons, écrivait Lamartine 1790-1869 dans les Harmonies poétiques et religieuses -, Baudelaire veut nous suggérer que les bohémiens, plus que leur roulotte, ont la nature entière pour demeure. Cybèle, la déesse phrygienne de la nature et de la fertilité, nous offre des variations païennes de miracles bibliques. C'est en effet dans la Bible Exode que Moïse frappe le rocher d'Horeb de sa verge pour en faire jaillir de l'eau et abreuver son peuple. Toujours dans la Bible livre d'Ésaie, la seule approche de Jéhovah fait fleurir le désert. Nul doute que ces références n'aient été présentes à l'esprit de Baudelaire lorsqu'il a écrit son vers. Cette confusion entre le monde biblique et le monde païen n'est d'ailleurs pas innocente. C'est l'ambiguïté même des croyances des bohémiens, teintées de paganisme ainsi Sarah, mystérieuse vierge à la peau noire, patronne des Gitans. On notera également la confusion entre le monde moderne hier et le monde antique Cybèle. Les bohémiens sont intemporels, ils traversent les siècles comme ils traversent les pays. On relèvera l'alchimie magistrale du dernier vers L'empire familier des ténèbres futures, superbe périphrase pour désigner l'avenir. Empire familier pour le bohémien car, hélas, pour le commun des mortels, les ténèbres du futur n'ont rien de familières, elles sont souvent effrayantes... Où trouver des cours francais paris pour étudier l'œuvre ? La place de "Bohémiens en voyage" dans Les Fleurs du mal Baudelaire avait le Spleen et le racontait d'une manière très poétique. Baudelaire, dans son introduction Au lecteur, brosse un tableau assez sombre et désespéré de l'humanité, en proie à tous les vices et à tous les péchés, peuple de marionnettes actionnées par le Diable. Mais le pire de tous ces vices, celui qui surpasse l'envie, le péché, la lésine, et même le crime que nous n'osons pas commettre par lâcheté, c'est l'Ennui. Cet Ennui Baudelairien, le spleen, n'a pas grand-chose à voir avec celui que nous pouvons éprouver pendant les moments de désœuvrement. C'est un accablement total, un profond mal de vivre, ce que nous pourrions appeler aujourd'hui une forme de dépression nerveuse et qu'on nommait alors la mélancolie. "Je suis comme le roi d’un pays pluvieux, Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très vieux, Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes, S’ennuie avec ses chiens comme avec d’autres bêtes". Les Fleurs du mal - LXXVII - Spleen Dans un ouvrage publié en 1897, le docteur Jacques Roubinovitch peignait ainsi les ravages de ce mal Le vrai mélancolique a complètement perdu la faculté d'éprouver des sensations qui puissent faire diversion à son chagrin ; et il est persuadé qu'il ne pourra jamais se débarrasser de sa douleur morale. Il n'entrevoit plus aucune solution favorable, il y a entre lui et le monde extérieur un véritable mur contre lequel vient se briser toute espérance. Le compositeur Hector Berlioz 1803-1869 décrit également dans ses Mémoires ce mal qu'il a lui-même enduré Il y a d’ailleurs deux espèces de spleen ; l’un est ironique, railleur, emporté, violent, haineux ; l’autre, taciturne et sombre, ne demande que l’inaction, le silence, la solitude et le sommeil. A l’être qui en est possédé tout devient indifférent ; la ruine d’un monde saurait à peine l’émouvoir. Je voudrais alors que la terre fût une bombe remplie de poudre, et j’y mettrais le feu pour m’amuser. Mal social, mal du siècle, mal moral, mal mystique, tout autant physique que psychologique, pour Baudelaire, le spleen ne peut se combattre que par la quête de l'Idéal, car toutes les diversions sont vaines, tant l'amour que l'ivresse ou les paradis artificiels. Exilé sur la terre au milieu des huées, le poète est frère du bohémien, il se reconnaît dans cet homme inadapté socialement, nomade dans un monde sédentaire, persécuté et banni par ses semblables, voyageur éternel sans but et sans patrie. Tous deux ne poursuivent-ils pas une même quête de l'Idéal ? Et comme le bohémien, le poète voit plus loin, il est, lui aussi, prophète, né par un décret des puissances suprêmes voir dans les Fleurs du mal le poème Bénédiction. Et rappelons-nous l'appel de Hugo "Peuples ! écoutez le poète ! Écoutez le rêveur sacré ! Dans votre nuit, sans lui complète, Lui seul a le front éclairé ! Des temps futurs perçant les ombres Lui seul distingue en leurs flancs sombres Le germe qui n’est pas éclos". Victor Hugo 1802-1885 - Les Rayons et les Ombres - "Fonction du poète" Et si les bohémiens étaient l'avenir de l'humanité ? On trouve cette note rapide dans les journaux intimes de Baudelaire Mon cœur mis à nu - XXXII "Théorie de la vraie civilisation. Elle n'est pas dans le gaz, ni dans la vapeur, ni dans les tables tournantes, elle est dans la diminution des traces du péché originel. Peuples nomades, pasteurs, chasseurs, agricoles et même anthropophages, tous peuvent être supérieurs par l'énergie, par la dignité personnelles, à nos races d'Occident. Celles-ci peut-être seront détruites". Quelques textes en lien avec l'œuvre Charles Baudelaire est un des plus grands poètes français de l'histoire ! source L'Express Charles Baudelaire Le Spleen de Paris - XXXI - "Les vocations" "Dans un beau jardin où les rayons d’un soleil automnal semblaient s’attarder à plaisir, sous un ciel déjà verdâtre où des nuages d’or flottaient comme des continents en voyage, quatre beaux enfants, quatre garçons, las de jouer sans doute, causaient entre eux. ... [ici, les trois premiers garçons racontent chacun à tour de rôle une anecdote qui annonce leur destinée.] Enfin le quatrième dit Vous savez que je ne m’amuse guère à la maison ; on ne me mène jamais au spectacle ; mon tuteur est trop avare ; Dieu ne s’occupe pas de moi et de mon ennui, et je n’ai pas une belle bonne pour me dorloter. Il m’a souvent semblé que mon plaisir serait d’aller toujours droit devant moi, sans savoir où, sans que personne s’en inquiète, et de voir toujours des pays nouveaux. Je ne suis jamais bien nulle part, et je crois toujours que je serais mieux ailleurs que là où je suis. Eh bien ! j’ai vu, à la dernière foire du village voisin, trois hommes qui vivent comme je voudrais vivre. Vous n’y avez pas fait attention, vous autres. Ils étaient grands, presque noirs et très fiers, quoique en guenilles, avec l’air de n’avoir besoin de personne. Leurs grands yeux sombres sont devenus tout à fait brillants pendant qu’ils faisaient de la musique ; une musique si surprenante qu’elle donne envie tantôt de danser, tantôt de pleurer, ou de faire les deux à la fois, et qu’on deviendrait comme fou si on les écoutait trop longtemps. L’un, en traînant son archet sur son violon, semblait raconter un chagrin, et l’autre, en faisant sautiller son petit marteau sur les cordes d’un petit piano suspendu à son cou par une courroie, avait l’air de se moquer de la plainte de son voisin, tandis que le troisième choquait, de temps à autre, ses cymbales avec une violence extraordinaire. Ils étaient si contents d’eux-mêmes, qu’ils ont continué à jouer leur musique de sauvages, même après que la foule s’est dispersée. Enfin ils ont ramassé leurs sous, ont chargé leur bagage sur leur dos, et sont partis. Moi, voulant savoir où ils demeuraient, je les ai suivis de loin, jusqu’au bord de la forêt, où j’ai compris seulement alors qu’ils ne demeuraient nulle part. Alors l’un a dit Faut-il déployer la tente ? » – Ma foi ! non ! a répondu l’autre, il fait une si belle nuit ! » Le troisième disait en comptant la recette Ces gens-là ne sentent pas la musique, et leurs femmes dansent comme des ours. Heureusement, avant un mois nous serons en Autriche, où nous trouverons un peuple plus aimable. » – Nous ferions peut-être mieux d’aller vers l’Espagne, car voici la saison qui s’avance ; fuyons avant les pluies et ne mouillons que notre gosier », a dit un des deux autres. J’ai tout retenu, comme vous voyez. Ensuite ils ont bu chacun une tasse d’eau-de-vie et se sont endormis, le front tourné vers les étoiles. J’avais eu d’abord envie de les prier de m’emmener avec eux et de m’apprendre à jouer de leurs instruments ; mais je n’ai pas osé, sans doute parce qu’il est toujours très difficile de se décider à n’importe quoi, et aussi parce que j’avais peur d’être rattrapé avant d’être hors de France. » L’air peu intéressé des trois autres camarades me donna à penser que ce petit était déjà un incompris. Je le regardais attentivement ; il y avait dans son oeil et dans son front ce je ne sais quoi de précocement fatal qui éloigne généralement la sympathie, et qui, je ne sais pourquoi, excitait la mienne, au point que j’eus un instant l’idée bizarre que je pouvais avoir un frère à moi-même inconnu". Charles Baudelaire Le Spleen de Paris - I - "L'étranger" "Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère ? – Je n’ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère. – Tes amis ? – Vous vous servez là d’une parole dont le sens m’est resté jusqu’à ce jour inconnu. – Ta patrie ? – J’ignore sous quelle latitude elle est située. – La beauté ? – Je l’aimerais volontiers, déesse et immortelle. – L’or ? – Je le hais comme vous haïssez Dieu. – Eh ! qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger ? – J’aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas… là-bas… les merveilleux nuages !" Charles Baudelaire - La fin de Don Juan scénario d'une pièce jamais écrite publié par Eugène Crépet dans les Œuvres posthumes en 1887 "Voilà des Zingaris et des voleurs d'ânes traqués par des hommes de police. Ils sont certes dans un grave danger ; cependant je parierais presque qu'ils ont des éléments de bonheur que je ne connais pas. Au fait je voudrais nous en assurer. Le lieu est désert, si nous donnions un coup de main à ces braves gens, et nous rossions la police, nous pourrions les connaître. Cette race bizarre a pour moi le charme de l'inconnu". Miguel de Cervantès 1547-1616 La Jitanilla La petite gitane, consultable sur le site de la Bibliothèque nationale Victor Hugo 1802-1885 Notre-Dame de Paris pour le personnage d'Esméralda. Guillaume Apollinaire 1880-1918 Saltimbanques extrait de Alcools. Prosper Mérimée 1803-1870 Carmen, et surtout Lettres d'Espagne. Hergé 1907-1983 Les bijoux de la Castafiore pour le campement de Gitans dans le parc du château de Moulinsart. Pour terminer, voici un tableau récapitulatif des œuvres de Baudelaire DateTitre L'Art Romantique1852 Les Fleurs du Mal1857 Les Paradis Artificiels1860 La Chevelure1861 Curiosités Esthétiques1868 Le Spleen de Paris1869 posthume Pour lire d'autres poèmes de Baudelaire, consultez nos autres articles ! All About Me} Lilou Askaràn - Chancelière•• Âge Trente et un hivers ont marqué Lilou mais seulement pour la rendre plus belle. En tant que Succube le temps glisse sur elle sans trouver aucune prise.•• Race Succube•• Taille De taille moyenne pour sa race, elle mesure 1,70m. Mais bien que plus petite que certaines personnes, elle en impose d'avantage par sa seule présence...•• Corpulence Etant plus une femme du monde qu’une guerrière, Lilou est mince. Ajoutant à cela, la pâleur de sa peau, elle ressemble à une jeune femme plus fragile que de la porcelaine. Mais ne vous y trompez pas, sous cette apparence se cache une fine musculature due à la force dont elle doit faire usage pour ses festins plus particuliers…} Vue De L'ExtérieurPremier témoignage Slowën, serveuse de la taverne "Le Gulgoth" des contrées de Novaris A quoi ressemble la chancelière ? »La paysanne sourit. Face à elle, tous les hommes de l’auberge l’écoutaient avec avidité. La rumeur de la beauté de cette femme avait depuis longtemps dépassé les frontières de Novaris. Mais étant donné qu’une rumeur restait une rumeur, tous voulait en savoir plus… Et il fallait bien qu’elle se l’avoue, lorsqu’elle avait dût se rendre au château pour son audience, elle-même avait été envahie par la curiosité… Ok les gars, je vais vous la décrire… »Tous en leur resservant de l’alcool de racine de Toka’Zool, l’alcool du pays, elle rassembla ses souvenirs pour décrire la chancelière de son mieux… Puis, après un bref silence, elle se mit à parler. Pour commencer, il faut que vous sachiez qu’on ne peut séparer son physique de l’aura qui émane d’elle. Quand elle entre dans une pièce, il semble qu’elle efface le reste du monde rien que par sa présence. C’est un peu comme si elle était constamment baignée d’un éclat lunaire… Puis avec le temps on s’y accoutume pour ne plus sentir que l’intelligence et la force émaner d’elle. C’est d’ailleurs très impressionnant de voir de quelle manière le roi la regarde et l’écoute… Mais bref, ce n’est pas le sujet, je le vois bien… »Un grognement affirmatif lui provint des hommes qui l’écoutaient toujours avec une expression de plus en plus insatiable voire même lubrique pour certains. C’était incroyable ce que cette femme déclenchait autour de sa personne, même sans être présente. Reprenant de plus belle, elle entreprit de cesser son petit suspense pour en venir à ce qui les intéressaient vraiment… Enfin bref, quand je l’aie vue j’en ais eu le souffle coupé. Pas seulement à cause de sa beauté mais surtout à cause de son regard. Des yeux comme ceux là, je n’en avais encore jamais vus. Ils étaient d’un bleu acier aussi tranchant et glacial qu’une lame de chevalier. Et j’ignore s’il existe des personnes capables de soutenir son regard, mais en ce qui me concerne, j’en fus bien incapable. Pour le peu que je l’ais fait, je me suis sentie transpercée et sondée par une force de glace qui m’as fait venir les larmes aux yeux. »A ce souvenir, la jeune femme frissonna à nouveau. Même si la chancelière n’avait rien dit c’était comme si une petite voix dans sa tête lui avait ordonné de tout faire pour ne pas trop attirer l’attention sur elle. De peur de se la mettre à dos et de subir de bien pire moment… Secouant la tête pour faire disparaître ces mauvais souvenirs, elle revint à son public et avec un petit sourire, elle entreprit de continuer sa description. Quand vous voyez son visage, vous ne pouvez pas douter que cette femme n’a pas toujours vécu à Novaris et n’a pas toujours occupé un poste aussi avantageux. Bien que son visage soit très fin et délicat il est recouvert de tatouages étranges. Mais ça ne la défigure pas, au contraire ça lui donne un charme bestiale qui se mêle étrangement à son allure fragile. Quand on voit son beau visage, son nez droit, ses lèvres rosées bien dessinées, on dirait celui d’une princesse. Puis quand on y ajoute ses tatouages… alors, on dirait une princesse guerrière… »Savourant le silence de plomb qui ponctuait ses paroles, la serveuse observa les hommes avec attention. Ils semblaient imaginer la chancelière pour certains sous des paupières mi-closes tandis que d’autres attendaient la suite à venir. Prenant elle-même le temps de repenser à la chancelière, elle sourit. Oui, ce qui décrivait le mieux cette femme c’était se mélange de douceur due à son physique et de force brutale due à son regard, certaines de ses attitudes et bien sur les tatouages qui semblaient parcourir son corps. Son corps ! Voilà ce que les hommes attendaient encore… Avalant une gorgée d’eau, elle reprit la parole, ramenant tous les regards vers elle. Quant à son corps… Que dire ? Elle est juste magnifique ! Grande d’au moins 1,70m, on ne peut faire qu’admirer chaque parcelle qui la constitue. Des pieds à la tête. Son visage, encadré d’une chevelure argentée, est posé sur un coup de cygne. Et sous la robe moulante qu’elle portait quand je l’ai vue, j’ai pu deviner sa poitrine attirante, son ventre ferme et légèrement musclé et puis ses jambes… Longues est fines, ont dirait celle d’une antilope, bien que dans l’ensemble la chancelière ait une allure plus féline… »La paysanne se tut enfin. Laissant à ses clients le soin de mettre des images sur ses mots. Mas même s’ils le faisaient, elle doutait qu’ils puissent ne serait ce qu’un peu se rapprocher de la beauté de cette femme à la peau couleur de clair de lune… Il fallait la voir pour comprendre… Car toutes les sensations qu’on vivaient en sa présence n’était pas seulement dut à son physique mais plutôt à la présence de cette grande témoignage Provenant de Pez, le tout premier esclave de LilouDe retour dans les ruines du château Ebène, Lilou entreprit de retrouver ce qui fut il y a longtemps, sa chambre. Bien que ce ne fut pas difficile pour elle de retrouver son chemin dans ces lieux qui, autrefois, étaient son monde, elle ne reconnu plus rien. Des vandales étaient passés avant elle. Récupérant sans doute tout ce qui pouvait avoir ne serait ce qu’un peu de valeur. Soupirant, elle continua son chemin jusqu’à ce qu’elle retrouve l’entrée de sa chambre. Enfin, si on pouvait encore appeler ça comme ça, car l’ancienne porte avait depuis longtemps été défoncée… Enjambant le reste de bois, elle découvrit les lieux avec un petit sourire mélancolique. Bien qu’il ne ressemble plus à ce qu’elle avait connu, elle pouvait encore s’imaginer les lieux. Entreprenant des fouilles dans l’espoir de retrouver des objets qui pourraient lui être utiles, elle posa les doigts sur un vieux livre extrêmement bien caché derrière une pierre branlante du dernier mur encore debout, qui constituait autrefois sa chambre. Du bout des doigts, elle repoussa la poussière qui cachait le titre du livre. Journal de Pez »Observant le livre avec intérêt la jeune femme se souvint de son esclave. Il avait été son plus fidèle serviteur. Elle l’avait d’ailleurs récompensé au fil du temps en lui offrant des responsabilités plus grandes et des travaux moins désagréable et humiliants. C’était d’ailleurs lui qui devait s’occuper de former les nouveaux serviteurs ainsi que de veiller à ce qu’ils travaillent en suivant les ordres…La succube avait toujours ignoré que l’esclave savait écrire et tout naturellement, elle avait tout autant ignoré l’existence de ce journal. Mais à présent que Pez était mort en la protégeant, elle ne voyait pas en quoi lire ce journal, dérangerait qui que ce soit. Et que ce soit le cas ou non, elle n’en avait que faire. S’installant dans un coin de la pièce, elle ouvrit le livre et se mit à lire. Il y a peu de temps, j’ai été arraché à mon village par des mercenaires. Ces êtres immondes tuèrent les femmes, les enfants ainsi que les vieillards et toutes personnes qui ne pourraient être vendues au marché des esclaves. Car oui, ce fut pour cette raison que je fut épargné et emmener. Suite à la visite de plusieurs village, à des massacres tous aussi sanglants, nous arrivâmes enfin au marché. Et c’est là que mon histoire commence…Alors que je m’attendais à ne pas être assez intéressant pour être acheté, je vis une femme s’approcher. Elle était magnifique. Sa démarche féline et sûre indiquait qu’elle n’était pas n’importe qui et qu’elle le savait, tout autant que mes geôliers à en croire leur expression… Après quelques palabres rituels en ces lieux, l’un des hommes à la mine renfrognée s’approcha de moi pour me délier. Il semblait que la grande dame m’ait acheté ainsi qu’un autre homme… Je me souviendrais toujours des premières paroles qui sortirent de la bouche de ma nouvelle maîtresses. Emplies de menaces, elles me firent frémirent. L’un de vous sera mon esclave jusqu’à la mort… tandis que l’autre sera mon amant… » Elle avait alors sourit, laissant entrevoir une rangée de dents blanches bien pour moi, j’avais déjà entendu parler des succubes, ce qui explique que je ne m’appesantirai pas sur sa beauté et ses formes voluptueuses. Car pour ceux qui l’ignoreraient encore, ma nouvelle maîtresses faisait partie de la caste des démons dont le premier pouvoir est la séduction. Autant dire que ces démons possèdent les armes adéquates pour ce pouvoir… Bref, je connaissais ces démons et leur régime si particulier… L’idée d’être son amant me rendit encore un peu plus nerveux. Mais avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, mon idiot de comparse laissa entendre un ronronnement claire sur ses intentions, attirant du même coup l’attention de la succube. Avec un sourire affamé, elle se passât un bout de langue sur les lèvres avant d’embrasser l’homme. Quelques secondes plus tard, lorsqu’elle le relâchât je l’entendis murmurer Tu seras parfait… » A ces mots Lilou sourit, elle se souvint du goût épicé qu’avait eut cet amant. Elle ignorait son nom et le reste, mais ce goût, elle ne l’avait connu qu’une fois. C’était encore l’époque où les villages isolés ne connaissaient pas les succubes et incubes. L’époque où aucune méfiance n’était de mise… Tournant la page qu’elle venait de finir, elle découvrit ce qui semblait être un autre chapitre, ou tout du moins un autre jour durant lequel son esclave avait eu le temps de relater sa vie… Mais au fil des lignes, Lilou découvrit que Pez ne racontait plus la même histoire… Loin d’être sous l’influence de son pouvoir de séduction, je peux aujourd’hui affirmer que mon âme entière restera à jamais fidèle à cette femme. C’est idiot je le sais car elle-même n’hésitera pas un moment à me tuer le jour où je ne l’intéresserais plus. Mais j’ai découvert tant de choses sur elle que je crois qu’elle a prit une place bien spéciale dans mon cœur. Avant toute chose je vais vous la décrire car c’est important de connaître son caractère avant que je vous expose ce que j’ai découvert… »Fronçant les sourcils, Lilou se demandât ce que Pez avait bien pu écrire sur elle. Et surtout ce qu’il avait découvert qui l’avait rendu si loyale à une maîtresse qui n’hésitait jamais à être cruelle avec lui… Tournant la page, elle entreprit de lire la suite Par où pourrais-je bien commencer pour décrire cette femme ? Il y a tant de choses à dire et si peu de temps pour que je les écrive…Au premier regard j’ai sentit que cette femme était du genre à aimer la violence, les suppliques et les douleurs infligées aux autres. Du genre sadique, ma maîtresse a toujours su se montrer imaginative en matière de tortures… Sourdes à toutes implorations, elle prend plaisir à voir jaillir le sang, voir les muscles du condamné se tendre sous ses doigts agiles ou encore observer la lumière de vie s’éteindre dans le regard du torturé. Oui je crois que si elle a un passe temps favoris, ce doit être celui là. C’est sans doute pour cette raison qu’elle possède une clé qui mène direct à la salle de torture du château…Rusée, son esprit retords semble fonctionner à la vitesse d’un prédateur qui chasse sa proie. Il lui arrive d’ailleurs très souvent d’avoir des coups d’avance sur le reste du monde. Ses plans s’échafaudent si vite qu’il semble impossible d’arrêter la machination une fois qu’elle est en marche. Et pour réussir là où les autres en sont incapables, elle n’hésite pas à utiliser toutes les armes à sa disposition. Que ce soit ses charmes, la manipulation, les armes blanches ou encore ses oui, l’un de ses autre passe temps favoris ou plutôt passion, sont les plantes et les venins. Elle est capable de créer de tels poisons qu’il vaut parfois mieux mourir torturé par ses soins que d’en avaler une goutte. J’ai eu l’occasion de voir sa réserve et pour tout dire, à juste voir les flacons je me suis sentit nauséeux. Mais ne vous y trompez pas, si elle fabrique des poisons à merveilles, elle possède aussi la capacité de réaliser des antidotes en tout genre. Elle est d’ailleurs la guérisseuse officielle du roi. Bien que je pense qu’elle se soit autoproclamée, elle en a les aptitudes. Car aussi étrange que cela puisse être, elle est aussi une très bonne guérisseuse. Son savoir en connaissance des plantes lui aura sans doute permis d’en savoir cette femme possède beaucoup de défauts, qui pour elle, sont peut-être des qualités, à mes yeux certaines partie de son caractère sont très belles. Par exemple, sa loyauté envers Markhal. Quoi qu’il veuille elle le sert avec déférence et respect. Dans un monde ou la loyauté est une denrée très rare, je ne m’attendais pas à la trouver ici, entre ces deux démons ! Sans parler de la confiance qu’elle place en lui. J’ignore s’il s’agit d’amour ou simplement de respect qui la lie à ce roi maléfique, mais il semble qu’elle lui ait offert son âme. Au fil de mes observations j’ai d’ailleurs put comprendre que si je pouvais parfois me permettre de critiquer ou de mettre en doute ses choix, elle ne me permettrait jamais d’en faire pareil en ce qui concerne son roi, comme elle dit. Pourtant, si elle ne me le permet pas, j’ai déjà put entendre ma maîtresse exposer son avis de manière virulente face au roi. Généralement, elle le fait lorsqu’ils sont seuls. Mais bien vite, ils oublient que nous, les esclaves et serviteurs nous travaillons tout près car leur voix sont si fortes qu’elles passent au travers des murs… Et c’est pour cette raison que moi, Pez, je surveille leur arrière en refoulant tous les curieux qui oseraient cesser leur ouvrage au profit d’une écoute indiscrète… Enfin bref, ça n’empêche qu’en fin de compte, elle se plie toujours aux ordres du roi…Pour ceux qui liront mes prochains mots, je sens que vous ne pourrez me croire. Mais sachez que tout e que je raconte est la pure vérité et surtout que ni Lilou ni moi n’avons de bénéfice à ce que vous le croyiez. Et sachez aussi que ma maîtresse ignore tout de ce journal, que ce n’est donc pas elle qui m’a demandé d’écrire ces lignes et que si elle tombait dessus… Enfin bref, je continue…J’ai aussi pu découvrir que cette femme pouvait être très tendre. Oh bien sûr peu de gens ont eu l’occasion de le voir. Mais à plusieurs occasions, que ce soit avec Markhal bien sûr, Saraya ou encore moi, je l’ai vue relâcher ses liens pour le témoigner en secret. Je suis donc certain que si quelqu’un réussissait à passer le barrage qu’elle s’est forgé au fil de son histoire, il découvrirait un amour tendre et chaleureux que seul lui verrait. Pour ma part je sais que je ne suis pas le bon… Aussi n’ai-je jamais tenté de profiter de ma découverte. Je suis d’ailleurs intimement convaincu que quelqu’un possède déjà cette place sans le savoir. Sans même que Lilou le sache d’ailleurs. Possédant un sens de l’humour inné, ma maîtresse laisse souvent apparaître son côté humour noir à quiconque discuterait avec elle. Mais encore une fois, pour avoir vécu au quotidien avec elle, je sais que sous cette démone se ache une jeune femme à l’humour elle vit avec des poids du passé qu’elle garde pour elle. Je sais cela car parfois lors des nuits fiévreuses ou elle était malade, je l’ai entendue marmonner d’abominable histoire qui lui était arrivé plus tôt. Et croyez moi, elle a un courage impressionnant quand on la voit se battre contre ses propres démons et aussi servir ce qui lui semble me semble avoir tout dit. Je vais retourner à mes tâches et continuer à servir celle qui sera à jamais ma maîtresse… »Lilou décrocha son regard du texte qu’elle venait de lire. Un tourbillon d’émotions l’assaillit comme jamais au par avant. Elle n’était pas certaine de tout comprendre dans les mots de son serviteur. Mais ce qui était sûr c’était que jamais plus, elle ne trouverait quelqu’un comme lui. Refermant délicatement le livre, elle le rangea dans sa sacoche sans plus réfléchir. En ce qui le concernait, elle verrait ce qu’elle en ferait plus tard. Puis sans plus un mot, elle repartit d’où elle était venue… } Vue De L'IntérieurNaissance et premier choix Lilou naquit dans une fille de nobles d’un village très reculé. Son père, Erwan, avait gagné sa fortune à la sueur de son front. Bijoutier de renom, il tomba un jour amoureux de l’une de ses servantes, une succube ayant joué de son charme. L’homme, très croyant, et surtout effrayé par les enfers, n’essaya jamais d’obtenir, de force l’amour qu’il voulait qu’elle lui témoigne. Il réussit à la séduire, car elle aimait jouer avec lui, après trois années de travail acharné. Ce qu’il ignorait c’était que sa nouvelle épouse, Mika, était une succube. Ce qu’il ignorait également c’était que lui-même était un semi-succube. Mais, il l’ignorait car dès que son propre père s’était rendu compte que sa femme n’était pas humaine, c'est-à-dire quand le charme c’était rompu, il l’avait brûlée vive et avait caché la vérité à son fils, qui fort heureusement n’avait que très peu de ressemblance avec sa et Erwan eurent un premier enfant, Desek, un garçon magnifique et intelligent. Dans ses yeux pétillait une incroyable intelligence et une bonté naturelle. Le garçon avait 6 ans lorsque Lilou naquît. Chez elle, on ne voyait pas la même bonté dans ses yeux, juste une prédisposition à la cruauté. Mais l’amour rend aveugle et le Erwan ne remarqua rien. Par contre, Mika le vit et sut que cette enfant était exactement ce qu’elle avait tant attendu…Lilou, elle aussi d’une grande beauté, attira les sympathies et se montrait elle-même très douée pour les garder. Son père aimait l’emmener au travail pour attendrir les femmes et ainsi profiter de leur sensibilité. Mais très vite, Lilou s’ennuya de cet endroit et son père arrêta. Dés l’âge de 8 ans, elle montra une intelligence étonnante pour son avait alors 15 ans et son père le couvait. Il l’avait entraîné dans sa croyance en la force de la magie blanche. Il vivait dans la prospérité et la joie grâce à l’empereur qui régnait avec générosité…Sa mère, qui n’en pouvait plus de l’orgueil grandissant de son mari, et surtout par envie personnelle, entreprit d’initier sa fille à certains de ses pouvoirs… Très vite, elle se rendit compte que sa fille en dehors des soirs qu’elles passaient entre elles, Lilou passait beaucoup de temps avec son frère et ses amis, ne semblant pas si différente. Elle apprenait avec son frère beaucoup de choses l’art du combat, la tactique et comment user de son charme. Plus les années passaient plus Lilou grandissait en beauté et en intelligence. Mais un soir, elle surpris son frère qui se disputait avec sa mère. Il hurlait et semblait comme fou. Sa mère le calma immédiatement en voyant Lilou arriver. Elle a remit coucher et emmena son fils dans un lieu secret. Là, sans hésitation, elle le séduit avec son pouvoir et lui ordonna de se suicider dans un lieu très secret pour que jamais Lilou ne puisse connaître la années passèrent, Lilou avait été très affectée par la disparition de son frère. Elle avait perdu toute sa joie de vivre et évitait le plus possible ses parents. Sa mère supportait très mal se rejet, elle partit donc la plupart des nuits dans le village, touchant les hommes avec son pouvoirs et en tuant la moitié le lendemain. Elle revenait le matin comme si de rien était et essayait sans succès de parler avec sa fille…Un soir, sa tante vint dans la maison, hurlant comme une truie. Elle venait de perdre son mari et savait que c’était par la faute de Tu n’est qu’une sorcière, une… une démone… une succube!Lilou fut alors surprise de voir de la peur se peindre sur le visage angélique de sa tante hystérique car elle savait cela depuis bien longtemps et croyait que tout le village le savait aussi, de plus elle ne savait pas de quoi elle pouvait bien avoir peur… La jeune femme recula de sa mère comme si celle-ci allait se jeter sur elle pour la tuer. Puis d’un coup Mika tourna son regard vers sa fille assise dans la cage d’escalier qui les regardait, bouche bée. Carine, sa tante, remarqua alors sa nièce et voulut la protéger, elle couru vers Lilou et la prit dans ses Lilou, va vite te coucher et… ferme ta chambre à clé…- Pourquoi ?- Vas-y et ne discute pas !Voyant la peur et l’horreur dans les yeux de Carine, Lilou se leva et remonta dans sa chambre en jetant un dernier regard à sa mère. Sa tante redescendit et rejoignit Mika. A peine il ne regardait plus Lilou que celle-ci revint s’asseoir au même Ne la touche jamais, sinon…- Sinon ? Carine, c’est de ma fille que nous parlons…- Je sais mais tu es folle, tu pourrait faire n’importe quoi… mon mari, c’était ton beau frère !- Oui, je sais…Un sourire carnassier apparut alors sur le visage de Mika. Elle semblait folle, prête à sauter sur tout ce qui pouvait bouger. Lilou qui était redescendue remarqua que Carine tenait une dague fermement dans sa main droite tandis que sa mère avançait doucement vers elle réfléchit rapidement et bien qu’elle soit habituellement si intelligente, elle ne savait pas qui choisir entre sa mère et sa tante. Elle descendit l’escalier discrètement, attrapa une bouteille de vin sur l’armoire et marcha jusqu’à sa tante. Une petite lueur froide était apparue dans ses yeux. Elle leva la bouteille et frappa violemment Carine dans la nuque. La bouteille se fracassa libérant un flot de vin bordeaux. Carine s’affala sur le sol face aux pieds de Mika qui regardait sa fille avec une émotion étrange. Lilou ne la regarda même pas, il fallait qu’elle réfléchisse à ce qu’elle allait faire d’elle… - Ne t’inquiète pas, elle ira au paradis…Lilou déposa délicatement un baiser sur le front de la jeune femme et se là, elle sut exactement ce qu’elle était… La jeune fille attrapa discrètement la dague. Le choix n’avait pas été long, c’était elle ou sa mère. Elle savait que sa mère n’hésiterait pas, elle le voyait dans ses s’approcha de la femme, en souriant…- "Je sais… Mais où allons nous la mettre ? »Elle n’avait pas finit sa phrase qu’elle se trouvait assez proche de sa mère pour la poignarder. Elle lui enfonça la dague dans le flan, alors que sa mère s’effondrait, elle retira la dague et la replanta en plein cœur cette fois. La femme mourut sur le par contre,… je ne suis pas sûr que tu y seras la bienvenue…Lorsque son père revint de son travail, il voulu s’entretenir avec sa femme, car il voulait choisir le futur époux de Lilou. Il voulait un jeune homme riche. Mais alors qu’il la cherchait, Lilou le prévint qu’elle semblait malade… L’homme se rendit rapidement au chevet de sa femme et la trouva allongé dans son lit, la couverture remontée jusqu’en haut de son toucha doucement le haut du crâne et sentit qu’elle était fiévreuse. Mais avant qu’il ait pu regarder le corps de sa femme, Lilou lui planta sa dague entre les omoplates. Il fallait qu’elle fasse disparaître tous les témoins potentiels. Elle le laissa tomber sur le lit. Elle transporta ensuite le corps de sa tante et la déposa à côté de ses parents. Elle était toujours inconsciente. Après ça, Lilou se rendit dans sa salle de bain, se lava le corps et se changea. Elle prit des vêtements, tout l’argent de sa famille et mit le feu à la maison après être sortie… Elle resta là un long moment, écoutant les cris de sa tante qui brûlait vive dans la à cette nuit, elle partit pour Aloïs. Elle y vécu quelques mois jusqu’à ce qu’elle entende parler du royaume de Soras et de l’histoire de son maître. Etrangement attirée par cette histoire, la jeune femme sentit qu’il était temps pour elle de s’y rendre et de vivre une nouvelle vie…La guerre du dragon et ce qui suivit Depuis leur départ du château Ebène, Lilou était silencieuse. Même si elle était certaine que Soras gagnerait grâce à leur roi, les derniers ordres qu’il lui avait donnés restaient inscrit dans son esprit comme au fer rouge. Bien qu’elle ait soulevé des objections le roi ne lui avait pas laissé le choix. Et si d’ordinaire il lui arrivait encore de l’écouter, pour cette fois, il était resté stoïque. Sa décision avait été prise bien avant qu’il ne lui parle de son la succube jeta un œil aux alentours, essayant de se rassurer face aux déploiements d’une armée éclectique mais assoiffée de sang. Oui, ce soir, Soras serait face à leur ennemi l’armée s’arrêta, se contentant de toiser les elendiliens dans l’attente d’un geste de leur roi. Pourtant avant que l’assaut soit lancé, les seigneurs des deux royaumes se rejoignirent au centre du champ de bataille. Pour ces palabres, Lilou savait que Markhal n’avait pas besoin d’elle. Au contraire, elle serait une gêne dans les débats, le faisant passer pour un faible ayant besoin de soutien. Aussi le regarda-t-elle sans dire un mot, se contentant de surveiller ses arrières et d’attendre un signe de sa vite ce fut terminé et Markhal revint à ses troupes pour leur annoncer que le combat allait pouvoir commencer. Des cris de joies s’échappèrent alors de l’armée qui ne demandait que de pouvoir passer à l’attaque. Lilou sortit ses armes et se prépara à l’assaut. Elle aussi était prête à tuer sur son passage…Et au son des trompettes et des tambours la combat put commencer. Tous purent charger vers l’ennemi et mettre sa force et son courage à l’épreuve. Dans la mêlée, Lilou se battait avec rage. Soras ne pouvait pas être terrassé. DU coin de l’œil, elle suivait la trace de Markhal. Veillant à toujours savoir où il se trouvait afin de pouvoir lui venir en aide tout à coup, elle l’entendit hurler. Tournant les yeux vers lui, elle ne put esquiver une lame qui lui entailla le bras. Ne pouvant pas rejoindre Markhal immédiatement, elle se tourna vers l’assaillant pour défendre sa vie. Le duel ne dura que quelques secondes et alors qu’elle lui enfonçait la lame dans le corps, un terrible séisme la fit reculer. Se tournant à nouveau vers l’endroit où se trouvait Markhal, elle écarquilla les la succube vit la source du séisme, son cœur se serra. Cela faisait des mois qu’elle essayait d’enrayer la malédiction qui tenait son roi. Et au moment précis où la reine d’Elendil mourrait, au moment précis où la guerre tournait en leur faveur, Markhal était rattrapé par le don que lui avait fait Krynn. Elle le vit lâcher ses cimeterres lors que son corps se modifiait et que les écailles prenaient d’assaut les derniers restes de peau du roi. Elle vit son corps se déformer et grandir encore alors que la taille du métis était déjà si imposante. Et dans un dernier de douleur, les dernières parcelles du semi-démon laissèrent place au nouveau dragon. Dans le regard de la créature plus aucune trace de l’esprit de Markhal… Le roi que Lilou respectait, n’était continua pourtant à massacrer tous les Elendiliens qui rencontraient sa lame empoisonnée. Sa soif de vengeance était si forte que son regard ne capta pas tout de suite que le dragon s’était mit à tuer tout ce qui bougeait. Que ce soit des sorassiens ou leurs ennemis. Arrêtant sont mouvement en plein vol, elle remarqua alors la panique qui avait étreint les deux armées. Tandis que les Elendiliens resserraient les rangs, Lilou dut utiliser toute sa volonté et sa force pour reprendre les rennes de l’armée impétueuse que formait le peuple de Soras. C’est alors que Lilou vit Robin de Langcaster partir à l’attaque du dragon. Ne pouvant rien faire pour son roi, elle décida de continuer sa tâche jusqu’à ce qu’elle puisse à nouveau faire quoi que ce soit d’utile pour Markhal. Car la promesse qu’elle lui avait faite de protéger Soras et de sauver le dernier espoir de réussite la faisait agir. Et tandis que les deux roi se battaient dans les aires, Lilou relança le nouvel assaut des troupes pour ne laisser aucune chance à Elendil de bien vite la guerre prit un autre aspect. Et tandis qu’une lumière bleutée brillait dans le ciel, Lilou vit les troupes ennemies scander une mélopée qui devait donner un nouveau pouvoir à Robin. Hurlant de toutes ses forces, elle pointa en direction des elendiliens sa lame Ne les laisser pas continuer ! Tuez les tous ! » Mais déjà la lumière devenait encore plus brillante, éblouissant les apparut une masse sombre dans le ciel qui tomba et s’écrasa sur le sol dans un dernier éclat de magie. Markhal avait été vaincu. Ne voyant qu’un nuage de fumée, Lilou comprit au cri victorieux de Robin que Soras avait été vaincue. Mais s’ils avaient gagné la bataille, ils ne gagneraient pas la guerre. Rapidement, Lilou rappela les troupes. Il était temps pour elle de prouver sa loyauté au roi en respectant la promesse qu’elle lui avait faite. Tandis qu’elle s’enfuyait, elle sentit une onde glacée lui transpercer le cœur avant de le serrer jusqu’à l’étouffer. Jamais pareille douleur ne lui avait tenu les entrailles…Elle ignorait encore si le roi était mort mais dans tous les cas, elle le vengerait et s’il vivait alors elle le sauverait, quel qu’en soit le à cela, elle emmena une partie des troupes avec elle à Neakor, la ville souterraine qui était cachée dans les montagnes. Là, un campement fut vite improviser ainsi qu’une infirmerie. Lilou connaissait son rôle en l’absence de Markhal, elle devait restaurer les troupes avant de pouvoir repartir en guerre contre leur ennemi. Aussi fit elle bien attention de garder le plus de vivants parmi les combattants qui étaient blessé. Certains, jugé plus important que les autres par la succube était soigné par elle, et par elle seule. Ceux là, elle en était certaine, vivraient. Elle ne sut combien de temps s’était écoulé depuis leur défaite quand Alienor Sarayan la chef des assassins se présenta à elle, mais le plus important fut qu’ils soient là. Car même si la succube ne l’avouerait jamais elle était heureuse de voir Alienor vivante. En effet, la conseillère savait que le roi avait du respect pour cette femme, aussi Lilou pouvait certainement compter sur elle autant que sur à leur retour, les trois femmes commencèrent à réfléchir à quelle tactique elles emploieraient. Autant dire que si chacune d’elles possédaient son idée sur la chose, presqu’aucune ne tombaient d’accord. Et à ce moment précis, Lilou avait besoin de temps pour réfléchir à ce qui serait le plus intéressant pour leurs troupes encore mal remise du combat qui s’était joué plus puis un jour, une nouvelle parvint à ses oreilles. Le roi, Markhal n’était pas mort. Enfermé dans une prison d’Elendil, il attendait son heure. Suite à cette révélation, il ne fallut que très peu de temps à Lilou pour échafauder un nouveau plan plus retord que les précédents. Infiltrer le peuple innocent de Novaris et l’amener à entrer en contact avec Elendil…Séparant le reste des troupes en petits groupes, Lilou prit le premier pour rejoindre Novaris. Et quand les ordres furent donnés, tous s’éparpillèrent dans ce nouveau royaume qu’était Novaris. Sous sa nouvelle identité, Lilou se fit passer pour une guérisseuse et s’implanta non loin du château. Puis elle entreprit d’empoisonner tous les autres guérisseurs y comprit celui du roi et pour ne pas être suspecte, elle empoisonna une partie de la ville et par la même occasion le roi li même. Il ne fallut pas longtemps pour qu’on vienne la quérir. Evidemment, elle possédait le remède miracle qui sauva le peuple et le suzerain alors que le guérisseur du roi lui-même n’y était pas parvenu. Il fut convenu qu’elle prenne sa place. Et la voici qui fit ses premier pas dans le château. A force de charme, elle réussit petit à petit à prendre de plus en plus d’influence aux yeux du roi. Puis quand elle fut certaine qu’elle commençait à prendre une bonne place, elle se permit de lui montrer toute son intelligence et ses capacités en matière de gestion. Il ne fallut plus très longtemps pour qu’elle penne la place de chancelière contre l’avis du meilleur ami du présent, elle gère au mieux sa petite entreprise. Elle voit certains sorassiens prendre de bonne place et mène tout ça vers les accords avec krynn. A présent, elle n’a plus qu’une idée en tête, délivrer Markhal et, accessoirement, tuer Robin.} Derniers Détails•• Faction choisie Ex-Sorassienne, officiellement habitante de Novaris•• Métier chancelière du roi•• Pouvoir/Magie/Gardien Séduction et Arrêt du temps'Cause I'm a player•• Âge 21 ans•• Comment avez-vous connu le forum ? Raaa cete histoire d'amour est si longue à raconter... mais qui sais, un jour je vous la conterai peut-être •• Présence possible ? Le plus souvent possible bien sûr !!!•• Un commentaire à faire ? Comme d'autres, suivez cette chanson Avec un compte scrobblez, trouvez et redécouvrez de la musique À votre connaissance, existe-t-il une vidéo pour ce titre sur YouTube ? Ajouter une vidéo À votre connaissance, existe-t-il une vidéo pour ce titre sur YouTube ? Ajouter une vidéo À propos de cet artiste Charles Baudelaire 1 296 auditeurs Tags associés Charles Pierre Baudelaire, né à Paris le 9 avril 1821 et mort le 31 août 1867 dans la même ville, est un poète français. Baudelaire se vit reprocher son écriture et le choix de ses sujets. Il ne fut compris que par quelques-uns de ses pairs. Dans Le Figaro du 5 juillet 1857, Gustave Bourdin réagit lors de la parution des Fleurs du mal Il y a des moments où l'on doute de l'état mental de M. Baudelaire, il y en a où l'on n'en doute plus ; — c'est, la plupart du temps, la répétition monotone et préméditée des mêmes choses, des mêmes pensées. L'odieu… en lire plus Charles Pierre Baudelaire, né à Paris le 9 avril 1821 et mort le 31 août 1867 dans la même ville, est un poète français. Baudelaire se vit reprocher son écriture et le choix de ses sujet… en lire plus Charles Pierre Baudelaire, né à Paris le 9 avril 1821 et mort le 31 août 1867 dans la même ville, est un poète français. Baudelaire se vit reprocher son écriture et le choix de ses sujets. Il ne fut compris que par quelques-uns de s… en lire plus Consulter le profil complet de l'artiste Artistes similaires Voir tous les artistes similaires

je suis comme le roi d un pays pluvieux